PARVI(E)S

Depuis près de 45 ans, s’érige le Centre Pompidou au cœur de la capitale française.
Aujourd’hui considéré comme un des bâtiments emblématiques du XXe siècle et adopté par les Parisiens, le bâtiment de Piano et Rogers, souvent comparé par ses détracteurs à une raffinerie de pétrole, suscite, tout au long des années 1970, une énorme polémique.
A ses pieds, la piazza, le parvis, l’esplanade, la place Georges Pompidou occupe 11000 m² soient l’équivalent de deux terrains de football.

Le Parvis, véritable théâtre vivant de nos émotions, se dévoile tour à tour comme un espace de manifestations vibrantes et de débats enflammés. C’est ici que les saltimbanques partagent leur âme, que les œuvres d’art monumentales, éblouissantes, attirent le regard et captivent les cœurs. Ce lieu, aussi bien rendez-vous des âmes en quête que passage pour les vagabonds, aire de pique-nique où l’on savoure la douceur de vivre, et refuge pour les esprits en quête de repos ou de jeux, dessine les contours de nos existences.
Chaque pavé, chaque coin de cette esplanade palpite d’une animation incessante, vibrant au rythme de nos pas. Au fil des instants, le Parvis devient le miroir de nos joies, de nos lâcher-prise et de nos aspirations. Ensemble ou séparément, des scénettes s’y jouent, parfois invisibles aux indifférents, mais toujours empreintes de passion pour ceux qui prennent le temps de les observer.

L’interaction envoûtante avec la lumière, les ombres dansantes, le ballet gracieux des pigeons et l’omniprésence captivante du pavage, avec son graphisme audacieux, transforment l’objet Parvi(e)s en l’élément incontournable de la prise de vue. C’est là, à cet endroit précis, que chaque regard permet une découverte.